Les marchands de fruits et légumes ont, subitement, annoncé la couleur à travers une augmentation des prix de leurs produits qui a donné le tournis aux ménagères. Cette énième hausse des prix intervient à une période où les pères de famille doivent faire face aux dépenses liées aussi bien à l’achat du mouton que celles des fournitures scolaires et habits pour leur progéniture. En effet, la mercuriale a connu une hausse vertigineuse durant ce dernier week-end d’avant-l’Aïd. Rien n’échappe à la folie des spéculateurs, les marchands de légumes renouent avec leurs pratiques. Cette année encore, les prix des fruits et légumes ont connu une augmentation. Un simple tour au niveau des marchés vous donnera surement des frissons à la vue des prix affichés. La pomme de terre a augmenté de 20 % elle atteint 60DA au marché de gros, l’oignon à 40 DA, au marché de gros alors que le haricot vert est cédé jusqu’à 400 DA au marché de détail. La salade quant à elle a atteint les 60 DA/kg, et ce n’est pas tout, la tomate à 65 DA/kg, Brocoli à 60 DA/kg, l’artichaut à 90 DA/kg, les petits pois à 150 DA/kg, le poivron fort et doux à 100 DA. Chez le détaillant, elle est cédée entre 55 DA et 70 DA/kg. La carotte entre 60 et 70 DA, cédée à 80 DA. Quant aux fruits c’est le même constat. La pomme locale vaut entre 100 et 120 DA le kilo, les poires locales entre 100 et 130 DA (de très bonnes qualités et saveur), alors que son prix était de 70 DA, il y a une semaine. Les bananes sont cédées à 180 DA. Le raisin entre 120 et 200 DA le kilo pour la muscat
Pendant ce temps-là, c’est le citoyen qui paie le prix de cette inflation des prix qui se renouvèle chaque année, les autorités semblent incapables de réguler le marché des fruits et légumes, laissant le consommateur livré à la seule loi ultralibérale de l’offre et de la demande.
Sarah Yahia