A quelques jours de la rentrée des classes, une intense activité s’empare déjà des marchés et des magasins de vêtements et de chaussures ainsi que des fournitures scolaires. Cette journée offre l’occasion de fructifier l’activité commerciale dans la ville d’Annaba. Les magasins et autres étals sont pris d’assaut par les ménagères non découragées par la flambée des prix. Les commerces connaissent une activité intense avec l’afflux des familles soucieuses d’effectuer des achats de vêtements et tabliers pour leurs progénitures, ainsi que des accessoires scolaires. Mais, en l’absence très remarquée de la production locale, les familles aux revenus moyens se heurtent aux prix exorbitants des effets vestimentaires importés de la Turquie et de Chine, souvent avec des marques contrefaites, proposés à des prix prohibitifs. En effet, il suffit d’une virée dans les boutiques du centre ville d’Annaba pour constater la faiblesse de l’offre en produits locaux qui se limite à quelque produits vestimentaires puisque la production locale est presque inexistante au niveau de la manufacture des textiles pour hommes, femmes et enfants. Les familles algériennes n’ont donc pas d’autres choix que d’opter pour l’achat des vêtements importés et ce en dépit de leur prix excessifs. Malgré la frénésie qui s’est emparée des pères de famille, devant une rentrée déjà couteuse où les prix des fournitures scolaires ont atteint leur summum, tels que des cartables –sacs à dos dont le coût varie entre 1500 et 2800 DA, des trousse à 450 DA etc… Pour les parents sans ressources, la friperie reste le dernier recours par mesure de substitution. Par ailleurs, habituellement, le marché de l’habillement connait une forte demande durant la rentrée, ce qui influe directement sur les prix. C’est durant ces périodes de l’année que les commerçants font le plus gros de leurs chiffres d’affaires.
Imen.Boulmaiz