Le féminicide, un fléau qui prend de plus en plus de l’ampleur et qui continue à enregistrer plus de victimes. C’est un phénomène qui touche sans distinction les pays riches et pauvres, en guerre ou en paix.
En effet, le meurtre d’une femme par son compagnon ou son proche a toujours existé, c’est sa perception qui a évolué. La dernière victime enregistrée est une jeune femme dans la trentaine, mère de deux enfants, égorgée par son époux après avoir reçu de nombreux coups au niveau du cou, dans leur domicile familial à Barika, la wilaya de Batna.
Les faits du crime remontent à la date de ce vendredi 28 septembre 2021, où le mari mis en cause et suite à une dispute familiale entre le couple, n’a pas hésité à égorger sa femme et l’a massacré à l’aide d’un couteau.
Après avoir commis son terrible crime, le trentenaire s’est directement rendu à la police, pour être transféré par la suite à un médecin légiste pour les examens ainsi que pour vérifier son état mental au moment du crime.
Le continent africain détient le 2ème record de ce fléau.
Par ailleurs, les policiers se sont rendus sur les lieux du crime, où ils ont trouvé la victime noyée dans son propre sang « Aussitôt alertés, les éléments de la protection civile n’ont pas tardé à intervenir afin de transporter le corps sans vie de la jeune femme à la morgue de l’hôpital » Mohamed Boudiaf ».
Il est à noter que le continent africain détient le deuxième record du plus grand nombre de féminiciles (19.000), après l’Asie qui détient le triste record (20.000).
En outre, les Amériques et l’Europe ont compté respectivement 8.000 et 3.000 femmes tuées par leurs conjoints ou leurs proches en 2017, selon les chiffres de l’ONU.