ANNABA / Lait en sachet subventionné La pénurie s’installe dans la durée

La pénurie du lait en sachet a atteint son paroxysme dans la wilaya d’Annaba, très sollicité par les familles aux revenus modestes, le lait en sachet se fait très rare et ce depuis le début de cette année. Des citoyens nous ont fait savoir qu’à cause de cette pénurie, ils sont obligés de recourir au lait en poudre, ce qui n’est pas à la portée des bourses modestes, et les consommateurs ne savent plus à quel “sein’’ se vouer pour se procurer cet aliment de base, sachant que la boîte du lait en poudre de 500 g coûte 410 DA.  Certains épiciers, néanmoins les plus réguliers, n’ont trouvé mieux que de rationner la distribution à deux sachets par personne pour satisfaire tout ce beau monde à la recherche désespérée de quelques sachets de lait quelques fois d’une qualité qui laisse à désirer.

Le produit est plus ou moins disponible durant la matinée au niveau des différents commerces de la ville. Pour se procurer du lait en sachet, il faut se lever tôt ou encore attendre des heures et des heures, de jour comme de nuit, devant les magasins l’arrivée du distributeur.

La spéculation va aussi bon train pour engendrer une augmentation du prix d’un sachet de lait. Les citoyens sont mécontents de cette situation, ils revendiquent l’intervention des autorités concernées. Par ailleurs, certains commerçants  profitent de la situation pour refourguer d’autres aliments aux clients, comme condition incontournable pour disposer de sachet de lait, imposant parfois le sachet de lait au prix fort, d’autres imposant aux clients d’acheter quatre sachet du lait avec un sachet de lait de vache, ce qui provoque la colère des citoyens. D’autres commerçants recourent à la spéculation, en vendant le sachet de lait subventionné plus cher que son prix plafonné à 25 DA.

Malgré les multitudes de dispositions annoncées par les pouvoirs publics, la filière lait peine toujours à se stabiliser. En alliant les unités de production jusqu’aux distributeurs, l’origine de cette pénurie n’est toujours pas cernée.

Sarah Yahia

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