Ces derniers jours, on observe tout le long du Cours de la révolution jusqu’au marché couvert dit « Francis » la présence de déchets jetés un peu partout rendant l’environnement insupportable. Bien que les agents de la voirie fassent leur travail, il n’en demeure pas moins que tous les bacs à ordure sont saturés. Chaque jour et à chaque achat, les commerçants, notamment les restaurateurs et les gérants de fastfood se débarrassent de leur saleté qui jonchent les trottoirs, en maître absolu, sur les lieux et la dégradation est en train de prendre des proportions démesurées. On y trouve à même le sol, des immondices de toutes sortes, déposées chaque jour, des déchets éparpillés un peu partout constitués de cartons d’emballage, de papiers, de bouteilles en plastique et de divers détritus abandonnés par les commerçants. Un décor regrettable qui n’encourage les touristes à visiter notre ville. Les commerçants n’ont aucun souci pour préserver la propreté. C’est à croire que, pour eux, la rue est synonyme de grand dépotoir à ciel ouvert. Un père de famille résidant ce quartier en plein centre-ville, a fait part de cette situation insupportable. « Nous sommes obligés de fermer nos fenêtres, et de renoncer à la fraîcheur matinale et nocturne, pour que les odeurs nauséabondes ne pénètrent pas”. A ces nuisances, s’ajoute l’absence de civisme de certains citoyens qui semblent se complaire dans la saleté et le manque de salubrité, et ce, malgré les multiples rappels à l’ordre des agents de l’urbanisme, quotidiennement sur le terrain. La société civile via les associations ainsi que les autorités compétentes sont appelées à agir et à réagir à travers des campagnes de sensibilisation ou opération d’assainissement par des bénévoles en impliquant les jeunes et même les adultes, dans le but à rétablir les bonnes manières de civilité. « C’est à croire que nous sommes au royaume de la saleté », fera remarquer un citoyen.
Imen.Boulmaiz