Alors que les adolescents s’adonnent de plus en plus à l’expérimentation des stupéfiants au niveau de la wilaya, les responsables de l’enseignement et la société civile se mobilisent pour combattre le phénomène. Les spécialistes s’accordent à dire que la première étape est de mettre un frein à la consommation du tabac chez les adolescents. Ces dernières années, les enseignants ont tiré la sonnette d’alarme au sujet de la consommation de la drogue en milieu scolaire. Saisis par l’ampleur du phénomène, les experts signalent que la lutte contre les réseaux de trafic des drogues dans les établissements scolaires constitue l’une des priorités. Selon les spécialistes, le risque le plus important pour l’apparition d’une conduite toxicophilie, c’est-à-dire à la recherche de la première prise de drogue, se situe entre 14 et 25 ans.
Le danger vient du fait que ce phénomène commence, ces dernières années, à se propager de manière inquiétante dans le milieu scolaire. Malgré les campagnes de sensibilisation menées par les éléments de sécurité tout corps confondu ne semble pas avoir un grand impact sur les jeunes puisque le phénomène prend de plus en plus de l’ampleur. Tout un chacun sait pertinemment que des substances de plus en plus nocives, des drogues de plus en plus dures circulent le plus normalement du monde au sein des établissements scolaires. On pensait naïvement au début que c’était un phénomène contre lequel on pouvait lutter efficacement à travers quelques actions ciblant les jeunes qui s’adonnaient à ce «plaisir» interdit pour évacuer un stress momentané ou le mal-vivre sur une période assez courte. Hélas, ce n’est pas le cas et l’heure est grave. Le problème, c’est qu’on n’est plus au stade du petit joint partagé entre copains de lycée ou du petit cachet à l’aspect inoffensif, ce sont des drogues dures qui ont envahi les établissements du secteur de l’éducation et il paraît qu’elles sont même vendues dans les classes à des prix qui défient toute concurrence tellement l’offre est abondante et explose d’année en année. Pour les spécialistes, il est important de créer des cellules d’écoute pour permettre à tous ces jeunes d’évacuer leurs problèmes et éviter de se réfugier dans la drogue, en quête d’un monde imaginaire, en leur offrant des alternatives aux difficultés quotidiennes, telles que l’emploi, la formation et des loisirs sains.
Imen.Boulmaiz