Les habitants de la commune de Seraidi, qui ne disposent pas de véhicules éprouvent toutes les peines du monde pour leurs divers déplacements, notamment vers les lieux de travail ou les écoles et lycées pour les enfants et les lycéens, alors que la saison hivernale vient de pointer le bout de son nez ces derniers jours.
Et pour cause, le manque de moyens de transport rend tout déplacement de ces habitants synonyme de «parcours du combattant», « et la moindre distance parcourue dépasse souvent une heure de temps», déclarent des travailleurs faisant la navette quotidienne Seraidi–Annaba. Ces citoyens affirment que leurs déboires sont vécus au quotidien et s’accentuent aux heures de pointe. «Il nous arrive de rester plusieurs heures à l’arrêt dans l’espoir de voir un bus ou un fourgon venir nous transporter. Vous imaginez les retards fréquents que cela occasionne aux gens», dira un plaignant. Les résidents de cette commune dénoncent toutefois le diktat des transporteurs clandestins qui font la pluie et le beau temps. Les citoyens de ce grand village se plaignent de l’absence de transport devant assurer la desserte Seraidi-Annaba, portant de ce fait un énorme préjudice, surtout pour les travailleurs et les étudiants de cette région mais également les enfants du primaire. Mais après huit heures, il n’y a pratiquement plus de transport et les retardataires sont contraints de marcher à pied pour rejoindre la voie rapide et pouvoir emprunter un bus. Pour les écoliers, ils éprouvent en cette saison une grande difficulté à se rendre à leurs établissements scolaires. Par ailleurs, si le manque de moyens de transport se fait ressentir de manière sensible, la tombée des flocons de neige qui ne va pas tarder, rendra plus complexe le problème de transport au niveau de cette localité. Les plaignants demandent à la direction des transports de réagir afin de contribuer à l’amélioration du transport à Seraidi et de répondre au plus pressé à leur appel de détresse.
Imen.Boulmaiz