Dans le cadre de la campagne de lutte contre les violences à l’égard des femmes, la Direction de l’action sociale et de la solidarité de la wilaya d’Annaba a organisé, hier, une journée d’étude sous le thème « Femmes algériennes : Histoire, acquis et aspirations», supervisée par la Directrice de l’Activité sociale et de la solidarité de la wilaya d’Annaba. Cette rencontre a eu lieu au niveau de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Badji Mokhtar El-Bouni, avec la participation des professeurs d’université, de la Gendarmerie nationale et des associations actives dans ce domaine, en présence également d’étudiants et de divers partenaires et acteurs. Selon les intervenantes, quel que soit le constat qu’on peut faire sur la base de ces données, il y a lieu de dire que les efforts menés par l’Etat, la société civile, les média, les lieux de socialisation (école, université, partis politiques, associations, syndicats) n’arrivent, malheureusement pas, à faire le long travail de prise de conscience individuel et collectif jugé pourtant nécessaire pour faire sortir les femmes de cette position de victime. L’urgence dans ce domaine est un travail de sensibilisation continu via les média audio-visuels afin de libérer les femmes victimes de la violence de cette situation d’emprise de la peur-silence qui pèse sur elles et qui les paralyse. Ce travail est plus qu’urgent parce que la cible est toute la spirale de la violence, de l’enfermement sur soi, de la peur, de la honte et de la culpabilité qui retient les femmes victimes de violence.
Sihem ferdjallah