Le manque de pharmacies de garde, maintes fois soulevé dans nos précédentes éditions constitue une préoccupation majeure pour les citoyens. Certaines pharmacies exerçant au centre-ville ou bien dans les cités populaires n’assurent plus les gardes de nuit et durant les jours fériés depuis bien longtemps», nous affirment de nombreux citoyens.
Une situation qui pénalise certainement les malades, surtout ceux en quête de médicaments recommandés en urgence en soirée. Le manque de coordination entre les anciennes et les nouvelles pharmacies est l’autre source du calvaire des patients. «À partir de 20 h au plus tard, aucune pharmacie sur les 35 au moins que compte la ville n’est ouverte. À partir de ce moment, c’est la galère pour les malades obligés de se débrouiller seuls pour avoir leurs médicaments.
Les patients se voient souvent être obligés de parcourir des kilomètres en soirée ou se déplacer vers d’autres communes avoisinantes pour pouvoir disposer des médicaments prescrits par le médecin traitant. La situation persiste et certains pharmaciens se cachent derrière le fallacieux prétexte de la sécurité des biens et des personnes. Ce qui revient à dire : « leur sécurité au détriment de la santé de centaines de malades », surtout qu’en l’absence d’un médicament leur santé pourrait s’aggraver du jour au lendemain. En attendant le règlement de cette problématique qui perdure, les malades font dans la débrouille pour l’achat de leurs médicaments une fois la nuit tombée.
Sarah Yahia
