Comme à chaque année, le mois sacré de Ramadhan, apparaitra un peu partout dans la ville des charrettes, des étals confectionnés en verre et aluminium, ou dans les locaux des vendeurs de sucreries et de pâtisseries orientales. Dans les placettes et même dans les jardins publics « Qalb El louz, Zlabia… » et autres friandises sont exposées sur des étals, le tout recouvert d’un simple plastique ! Moins consciencieux, des vendeurs ne se donnent même pas la peine de les couvrir. Les consommateurs s’adonnent les yeux fermés à ce genre de commerce à ciel ouvert sous le soleil, là ou les mouches et les moustiques ne manquent pas de se manifester tout autour et sur les plats de Qalb Ellouz, Zlabia. Il y a aussi la poussière ventilée par les gaz qui s’échappent des tuyaux d’échappement des véhicules, camions et bus, qui vient s’entasser sur la marchandise… Malgré le renforcement du contrôle déployé chaque année par la DCP, il faut reconnaitre que le consommateur n’est pas toujours à l’abri compte tenu des multiformes d’intoxication enregistrées annuellement. A noter que ces produits sont non seulement exposés à la pollution, à la poussière et à la chaleur, mais en plus, leur source de production demeure méconnue. Manipulés à la main, ils sont, en outre, soumis, sans protection, au toucher des mains des fabricants et des vendeurs, sans parler de l’huile maintes fois réutilisée.
Imen.B