Depuis le début du mois sacré de Ramadhan, les vendeurs ambulants et à la sauvette de fruits et légumes et même d’habillement, se sont accaparés des chaussées pour stationner parfois même leurs camionnettes et vendre leurs produits devant plusieurs mosquées de la ville d’Annaba, jouant au chat et à la souris avec les services de sécurité. En effet, il y a peu de temps, on remarquait la présence de vendeurs qui proposaient des ‘’Qamis’’, ‘’djellaba’’ ou ensembles (tenues de prière), ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, ces endroits sont devenus un véritable marché à ciel ouvert. Malheureusement ce commerce informel qui engendre bien des désagréments et même des nuisances, où les fidèles sont dérangés aussi bien par les cris et les exclamations des vendeurs que des acheteurs vociférant en pleins marchandages. Cette scène se déroule à longueur de journées à proximité des accès de plusieurs mosquées de la ville, avec tous les dérangements que l’on devine aisément pour les fidèles, dont la plupart sont d’un âge avancé, créant aussi une circulation monstre pour les automobilistes qui se présentent à la moquée au moment de l’appel à la prière. Il va sans dire que l’imam a tout fait pour sensibiliser les auteurs de ce chahut inadmissible à longueur de journée, mais en vain. Le décor est des plus désolants en fin de journée, avec de nombreux cartons d’emballage et divers détritus trainant à même le sol, ce qui est anormal devant un lieu de culte et de piété. Les autorités compétentes sont vivement interpellées, les fidèles souhaitent que des mesures soient prises, pour mettre un terme à cette pénible situation, ou du moins atténuer leur calvaire.
Imen.B