La journée 8 mai 1945 a été commémorée, hier, par l’organisation d’une série de manifestations sportives et socioculturelles pour la consécration du souvenir et rendre hommage à tous nos compatriotes d’ici et d’outre-mer, qui se sont sacrifiés pour que vive l’Algérie libre indépendante affranchi du joug de la colonisation. Ainsi, le wali d’Annaba, Berrimi Djamel Eddine accompagné des autorités civiles et militaire et la famille révolutionnaire ont pu marquer l’évènement en déposant une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative, suivi par la lecture de la sourate ‘’Fatiha’’. Incrusté profondément dans l’immortelle mémoire collective nationale, le mois de mai restera le jalon le plus distinctif et le plus expressif dans l’itinéraire douloureux de notre peuple, dans sa dynamique de combat et de sa lutte pour le recouvrement de sa souveraineté. Un fils de Chahid a déclaré a notre quotidien ‘’ Aujourd’hui, à l’ombre de ces morts qui ont laissé cette terre libre en héritage, il nous faut remettre les pendules de l’histoire à l’heure de la vérité‘’, et d’ajouter : « Ces massacres furent de véritables «crimes contre l’humanité» et «un précurseur décisif pour le déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954.
Sihem Ferdjallah