Dans la plupart des pays, les trottoirs relèvent du domaine public et même dans le Code de la route, c’est un espace interdit pour les voitures. Mais pour qui raconter ces histoires ? Personne ne se préoccupe, pas même les piétons ne se dérangent pas pour défendre leur droit d’usagers. Au niveau des avenues de l’Afrique, du colonel Amirouche et bien d’autres endroits, les trottoirs sont constamment squattés par les véhicules. Le plus absurde c’est que le conducteur cherche une place à l’ombre pour son véhicule… C’est à ce spectacle récurrent qu’assistent, impuissants et résignés, les piétons. A leurs risques et périls, ils sont souvent contraints d’emprunter la chaussée ou de se faufiler pour se frayer un passage. Les mamans avec poussettes, les personnes âgées pour qui descendre sur la chaussée représente une épreuve pénible et dangereuse, les enfants, les non-voyants, les handicapés, tous les piétons en général sont astreints à ce calvaire quotidien qui, pourtant, porte d’énormes préjudices au paysage urbain de la ville d’Annaba. Ce phénomène du stationnement sauvage a tendance à prendre des proportions alarmantes. Il a pour origine, outre la paresse et l’incivisme des automobilistes, le manque de parkings et d’espaces de stationnement. Quand donc des efforts louables seront-ils entrepris pour mettre un terme aux agissements de certains individus sans scrupules.
Imen.B