Des centaines de bus circulent quotidiennement à Annaba, la plupart d’entre eux sont obsolètes ou déjà dans un état de vétusté avancé ayant plus de 15 ou 20 ans d’activité circulant toujours au centre-ville. Ces bus bons pour la réforme sont tellement délabrés, qu’on se demande par quel miracle ils arrivent encore à transporter des usagers. «Ces bus devraient rejoindre le parc de ferraille vu leur état de vétusté», ironise un usager. La plupart des bus qui circulent dans l’est de la capitale sont dans un état de vétusté poignant.
A l’intérieur de ces bus, hormis les sièges qui permettent aux voyageurs de prendre place, aucune autre commodité ne leur est offerte. En franchissant les multiples dos-d’âne, la poussière se soulève du plancher, rendant l’air irrespirable, s’exprima un usager. L’état de plusieurs bus ne répond plus aux normes minimales de transport, notamment en matière de la propreté, vitres brisés, sièges déchirés, les usagers en soufrent quotidiennement.
Ce sont des bus de marque Sonacome datant des années 1990, voire des années 1980. Il suffit uniquement de se rendre à une station de bus, pour n’importe quelle destination interurbaine, et prendre n’importe quel bus pour se rendre compte de la vétusté des bus. Ces véhicules d’un autre âge sont dans un état de délabrement. Ces bus, qui ont 30 ans d’âge pour la plupart, transportent les voyageurs dans des conditions lamentables, une situation qui suscite également le mécontentement d’une grande partie de la population. Leur apparence complètement déglinguée laisse peser, de prime à bord, un doute sur l’état des organes sensibles, tels que les freins. Aussi, il n’est pas difficile de constater l’état des pneumatiques qui sont complètement usés, ou encore l’absence des feux de stop et des rétroviseurs. Les propriétaires de ces bus arrivent quand même à les faire passer sans difficulté aucune. Où est le contrôle technique ??? et que font les responsables des transports.
Sara.Y