Censés être placés en agglomération, aux endroits où la circulation des véhicules présenterait un danger pour les usagers, particulièrement pour les piétons, visant à ralentir les véhicules, à Annaba la majorité des ralentisseurs sont conçus hors norme, d’abord difficiles à repérer la nuit du fait qu’ils ne sont pas signalés à l’aide de peinture luminescente mais aussi en l’absence de panneaux de signalisation. Ce qui constitue un danger certain pour les automobilistes, surtout à la tombée de la nuit. Ainsi, l’automobiliste se voit contraint de gravir ces dos d’âne avec tous les risques qu’il encoure. Des ralentisseurs sont implantés sans l’accord préalable de la direction des transports. Les ralentisseurs, ou dos d’âne, sont devenus un véritable fléau sur les routes et au niveau des intersections des cités. Ni les citoyens, ni les services concernés ne respectent la réglementation en la matière. L’installation de ralentisseurs et dos-d’âne sur la voie publique est réglementée par des textes de loi stricts et rigoureux. Malheureusement, sur le terrain, c’est l’anarchie totale. Ils engendrent parfois des bouchons sur plus d’une dizaine de kilomètres provoquant ainsi le courroux des usagers qui, pour tenter de gagner du temps, font des dépassements dangereux allant jusqu’à provoquer des accidents. La loi est pourtant claire à ce sujet : les dos d’âne “érigés anarchiquement seront détruits”, nous a-t-on promis et “leurs auteurs s’exposeront à des sanctions pénales prévues par la loi”. Les automobilistes et les citoyens demandent aux autorités compétentes de remédier à cette problématique.
Sihem Ferdjallah