La sensibilisation est un vecteur important qui vise à attirer l’attention des femmes, leur faire prendre conscience de ce fléau. Les cancers gynécologiques, notamment le cancer de l’utérus et du sein se sont les maladies les plus redoutée chez les femmes, de par leur fréquence, mais surtout son extrême gravité, qui mène inexorablement vers un décès, quand le diagnostic est établi tardivement. Une oncologue exerçant dans la wilaya d’Annaba, nous a confié que la prise en charge des personnes atteintes de ce cancer est loin d’atteindre les résultats escomptés. Puisque, le traitement du cancer et autres maladies chroniques non transmissibles s’inscrit, aujourd’hui, parmi les nouvelles priorités dans le secteur de la santé publique. Depuis quelques années, le nombre de cas n’a cessé d’augmenter, selon notre interlocutrice. Pour le médecin-conseil, celui-ci devait insister sur l’importance, voir la nécessité de procéder à des dépistages précoces, de façon cyclique, pour ainsi éviter tout effet de mauvaise surprise. Elle fait appel également aux associations ainsi qu’aux autorités compétentes afin de déployer davantage d’efforts dans ce domaine, à l’effet de faire connaitre à la société les causes et les risques de cette maladie, ainsi que les moyens de prévention des cancers gynécologiques qui sont devenus des maladies très répandue. La sensibilisation est un vecteur important qui vise à attirer l’attention des femmes, leur faire prendre conscience de ce fléau et favoriser la nécessité d’accroître le recours au dépistage précoce ainsi qu’au traitement et soins palliatifs de cette maladie. Le médecin en question a rappelé le principe qui est : « Prévenir c’est… guérir ». Il s’est avéré que pour la majorité des femmes algériennes chez qui un cancer de sein est dépisté, se trouve déjà à un stade avancé. Il devient alors difficile de pronostiquer la guérison, malgré les différentes possibilités thérapeutiques mises en œuvre. En dépit des progrès thérapeutiques réalisés ces dernières années, la mortalité par le cancer, toutes catégories confondues, reste toujours élevée. Les raisons invoquées sont souvent liées au diagnostic tardif et à la prise en charge délicate et coûteuse. Pourtant les spécialistes sont unanimes à ce propos : « une grande partie de ces cancers peut être évitée. »
Imen.B