Le coût du poulet connaît une augmentation remarquable, ces jours-ci, à Annaba, atteignant les 450 dinars le kilogramme. Le poulet s’affiche jusqu’à 450 DA/kg sur les étalages des boucheries. Selon des informations recueillies auprès des bouchers, qui tiennent des commerces à la ville des jujubes, cette augmentation est due à la forte demande. La volaille est censée être la » viande » des » pauvres « , mais les commerçants véreux et sans scrupule n’ont n’en cure des moyens financiers des citoyens pour afficher » leur » mercuriale. Et c’est vraiment » leur » mercuriale car lorsqu’on se présente chez les grossistes, on constate que le prix affiché du poulet reste abordable, mais après le cheminement parcouru, le tarif est loin d’être à la portée des bourses moyennes. Au fond ce sont les simples citoyens qui paient la facture. Et ceux qui souffrent le plus ce sont ces citoyens aux revenus modestes pour ne pas dire les » smicards » et les retraités… Cette augmentation est incompréhensible.” Interrogé sur les auteurs de cette augmentation des tarifs, un autre marchand indiquera que “ce sont les intermédiaires qui nous fournissent le poulet qui ont augmenté les prix”. Les citoyens, quant à eux, subissent cette hausse des prix et encaissent.. Il n’y a pas un seul marché ou un seul épicier où les clients ne se plaignent de l’envolée des prix des produits alimentaires. Dans ce contexte, certains citoyens montent au créneau et appellent à boycotter ces produits pour exercer une pression sur les marchands et faire baisser les prix. Aussi, d’aucuns imaginent d’autres solutions pour s’offrir ce «produit devenu un luxe».
Sihem F