Le service de médecine cardiovasculaire de l’hôpital universitaire ‘’Ibn Sina’’ à Annaba a organisé un atelier au niveau de la salle de cathétérisme cardiaque, dans le cadre de la formation et de la préparation du personnel médical, pour commencer à effectuer l’implantation percutanée de la valve aortique et le déblocage avec la technique « TAVI », considéré comme le troisième département au niveau national, fonctionnant avec cette technologie nouvelle et coûteuse, après l’hôpital Mustafa Pacha et la clinique Al-Farabi à Annaba. Basé sur la cellule de communication du Centre Hospitalier Universitaire, le Dr Nawzad Saleh, cardiologue suédois expert en cardiologie interventionnelle à l’hôpital Karolinska, supervise le processus de supervision des médecins et des cardiologues à l’hôpital Ibn Rochd d’Annaba, avec des applications sur la façon de prendre soin des patients, avant et après une implantation valvulaire aortique percutanée.
Selon la même source, le développement de l’activité de la chirurgie cardiaque s’inscrit dans le cadre d’une application stricte des instructions du ministre de la santé relatives au plan d’activité de prise en charge des patients, d’autant plus que la technologie est coûteuse dans le secteur privé selon la gestion de l’hôpital universitaire, car sa conduite au niveau de l’hôpital public sera gagnant-gagnant pour le patient. Sur la base de ce qui a été confirmé par des médecins spécialisés en chirurgie cardiaque, la nouvelle technologie « TAVI » a commencé à se répandre en 2008 et est entrée en Algérie en 2021, car elle est en cours d’élaboration à l’hôpital universitaire Mustafa Pacha dans la capitale et à la clinique Al-Farabi à Annaba uniquement. Les équipes médicales algériennes des deux départements ont pu réaliser plusieurs interventions chirurgicales réussies avec cette technique, qui repose sur l’implantation de la valve aortique à travers l’artère fémorale pour éviter la chirurgie traditionnelle à cœur ouvert, qui provoque un grand stress physique pour le patient et la durée de la période de récupération.
Selon les cardiologues, il y a une augmentation significative des cas de lésions valvulaires cardiaques chez les personnes âgées dont la structure physique est faible, ce qui les expose à un risque de décès en cas de chirurgie à cœur ouvert. La technologie « TAVi » permet la prise en charge de cette catégorie de patients en implantant la valve aortique à partir de l’artère fémorale pour éviter la chirurgie traditionnelle à cœur ouvert. Les privilèges accordés aux patients de la chirurgie TAVI sont compensés par le coût élevé par rapport à la chirurgie à cœur ouvert, dû au prix élevé de la valve, qui est estimé à 250 millions de centimes.
Les compétences médicales algériennes ont réussi à relever le défi dans le domaine de la chirurgie cardiovasculaire, en lien avec l’innovation et le développement des méthodes et des moyens chirurgicaux. Les chirurgiens algériens ont réussi à dépasser le stade de l’assistanat par des médecins étrangers dans la réalisation d’opérations complexes du cœur, qu’il s’agisse dans les hôpitaux publics ou les cliniques privées, à commencer par la pratique de la chirurgie cardiaque à ceour ouvert ouvert, ainsi qu’avec une variété de techniques, y compris « TAVI », avec une grande efficacité et un taux de réussite élevé, en plus des méthodes classiques de chirurgie cardiaque et l’élimination des blocages dans les artères, y compris la chirurgie cardiaque interventionnelle à travers le cathéter « lacoro ».
Il existe une salle de cathétérisme cardiopulmonaire à l’hôpital universitaire ‘’Ibn Sina’’, ainsi que l’hôpital d’urgence médicale et chirurgicale d’El-Bouni, équipé des dernières technologies, ainsi que la chirurgie à cœur ouvert et le traitement des valves cardiaques, en remplaçant la valve aortique, en ouvrant le thorax à l’aide d’un dispositif cardiaque artificiel.
S.F
