Après le nul 1-1 de la première manche en Espagne, les deux hommes vont se retrouver face à face, avec chacun l’envie de rattraper le temps perdu : Werner, parce qu’il n’a pas marqué à l’aller, Ramos parce qu’il n’a même pas joué (blessure au mollet).
Le retour de Ramos, préservé ce week-end, tombe à pic : le capitaine de la « Maison blanche » est le parfait porte-parole de son entraîneur Zinédine Zidane sur le terrain, alors que le Real Madrid a perdu Raphaël Varane, touché à la cuisse droite lors de la victoire 2-0 contre Osasuna, samedi soir en Liga.
Comme Eden Hazard, redevenu titulaire samedi en Liga, Ramos (35 ans) traverse une saison cauchemar, minée par les blessures.
Dans une année charnière où il doit négocier la prolongation de son contrat au Real (qui expire le 30 juin), Ramos a manqué cinq matches entre novembre et décembre à cause d’une lésion musculaire à la cuisse droite, puis a été opéré du genou gauche début février, ce qui lui a fait manquer près de deux mois de compétition.
L’étanche rideau blanc
Revenu mi-mars, il n’a disputé que deux matches avec le Real (contre Elche en Liga et contre l’Atalanta Bergame en 8es de finale de Ligue des champions) avant de se blesser à nouveau, cette fois-ci au mollet gauche, avec la sélection espagnole fin mars contre le Kosovo.
Après un mois de rétablissement où il a par ailleurs contracté le Covid-19, Ramos a repris l’entraînement collectif la semaine dernière, pour revenir à temps pour la fin de la saison et pour ce rendez-vous européen primordial.
En son absence, le rideau blanc a parfaitement conservé son étanchéité, avec un petit but encaissé sur les six derniers matches: celui marqué par Christian Pulisic à l’aller.
(SELON BESOCCER)