On pourrait imaginer que City, à qui il ne manque que deux points ou une défaite de son dauphin United pour être champion, aborderait ce match plus détendu.
Mais ce serait mal connaître la mentalité qui anime ce club. Lors de leur saison record à 100 points en 2017/18, les Sky Blue avaient été sacrés après 33 matches seulement et cela ne les avait pas empêché de faire 4 victoires et un nul sur les 5 dernières journées.
Il sera évidemment hors de question pour les Citizens de laisser un futur adversaire prendre un ascendant psychologique. D’autant que Chelsea a remporté leur dernière confrontation directe, la seule à ce jour sous les ordres de Thomas Tuchel, en demi-finale de la Coupe d’Angleterre (1-0).
L’entraîneur de Chelsea, Pep Guardiola, a pourtant affirmé vendredi que le titre de champion d’Angleterre était sa priorité. Son équipe « ne pense pas à la finale de Ligue des champions, car nous n’avons pas encore le trophée de Premier League entre nos mains. »
City peut faire tourner, pas Chelsea
City avait dominé le match, avec 55% de possession, 11 tirs contre 5, dont 5 cadrés contre 2, mais le but d’Hakim Ziyech à la 55e minute de jeu avait suffi au bonheur des Blues et à interrompre les rêves mancuniens de quadruplé historique.
Il s’agissait aussi de la première victoire de l’Allemand sur une équipe dirigée par Pep Guardiola, après un nul et quatre défaites en Bundesliga et en Coupe d’Allemagne, quand le Catalan dirigeait le Bayern et Tuchel Mayence puis Dortmund.
Guardiola aura certainement à cœur de faire de ce revers un accident, même s’il fera très certainement tourner assez largement, comme il en a l’habitude depuis quelques semaines.
Un luxe que pourra pas moins se permettre Tuchel notamment dans l’axe du milieu de terrain, où la blessure du Croate Mateo Kovacic prive l’Allemand d’une alternative à N’Golo Kanté et Jorginho.
(SELON BESOCCER)