Après une rencontre aussi échevelée, les deux équipes s’étant rendu coup pour coup, il semble difficile de tirer les bonnes conclusions en vue du match retour programmé mercredi prochain à Madrid.
Immédiatement après le match, Pep Guardiola n’a d’ailleurs pas voulu livrer une analyse trop poussée d’un résultat qui laisse un fort arrière-goût de frustration chez les Citizens.
Il sait que, sauf le respect dû au talent des joueurs offensifs du Real, c’est surtout le manque de réalisme de son équipe aux deux extrémités du terrain qui a empêché les Madrilènes de sombrer.
« Oui, on a raté (des occasions), mais on les a créées (…) Peut-être qu’on aurait dû mieux défendre, peut-être qu’on peut dire qu’on aurait dû les concrétiser, mais (…) je n’ai aucun reproche concernant le résultat, pas de reproche sur la performance ou sur quoi que ce soit », a assuré le Catalan.
Ses joueurs, eux, n’ont pas caché ce sentiment d’inachevé.
« Sur les 90 minutes, on a le sentiment qu’on aurait pu l’emporter avec un meilleur score. Malheureusement on n’a pas su profiter des deux buts d’avance qu’on a eus à trois reprises », a ainsi déploré Bernardo Silva.
Manque de réalisme
« On a eu des occasions pour tuer le match et dans ce type de rencontre, il faut les concrétiser », a renchéri Phil Foden.
Le manque de réalisme est un mal endémique de City, surtout depuis le départ de Sergio Agüero qui a laissé un vide au poste d’avant-centre. S’ils marquent beaucoup de buts, les ratés devant les cages exposent les Citizens au type de demi-déception vécue mardi soir.
La relative facilité avec laquelle ils ont transpercé l’arrière-garde espagnole devrait les inciter à plus de patience dans huit jours.
(SELON BESOCCER)