Djamel Belmadi a atteint le cap de 50 matchs à la tête de la barre technique des Verts. Son bilan plaide en sa faveur, malgré deux grandes désillusions en début de l’année 2022. Le sélectionneur national est reconnaissant envers ses joueurs.
Nommé sélectionneur nationale en août 2018, Djamel Belmadi a atteint le cap de 50 matchs à la tête de la barre technique des Verts. Cet après-midi face au Niger, il disputera son 51e match. Belmadi, qui a également fêté hier ses 46 ans, et le sélectionneur qui a plus duré à la tête de la sélection nationale avec 4 ans et 7 mois.
Malgré les deux grandes désillusions en début de l’année 2022, à savoir l’élimination du premier tour de la CAN-2021 et de la Coupe du Monde face au Cameroun, le bilan du sélectionneur national plaide en sa faveur. En effet, il compte 34 victoires, 11 nuls et 5 défaites. Mieux, il a remporté la CAN-2019 et détient le record de 35 matchs sans défaite.
« 50 matchs à la tête des Verts ? C’est grâce aux joueurs »
A l’arrivée de la sélection nationale à Tunis, Djamel Belmadi a été interrogé à propos de ses 50 matchs à la tête des Verts. Il s’est montré reconnaissant envers ses joueurs. Pour lui, ce sont eux qui ont réalisé les bons résultats lors des quatre dernières années.
«Chaque sélection est une émotion nous sommes toujours émus quand nous venons. Je ne suis pas en train de faire du populisme. 50 matchs à la tête des Verts, c’est beaucoup, ça veut dire qu’il y a eu un parcours de fait avec des hauts et des bas. El hamdoulillah, moi je suis simplement le représentant, le guide de ces joueurs, ce sont eux qui ont fait ce parcours, nous n’aurions rien pu faire sans leur dévotion, leur talent, leur amour de l’Algérie ». Dira-t-il.
Par ailleurs, le sélectionneur national se dit fier de contribuer à l’arrivée des jeunes pépites franco-algériennes, entre autres Farès Chaibi, Badredine Bouanani ou encore Rayane Ait-Nouri, pour ne citer que ceux là. « On le voit aussi avec ces jeunes qui arrivent. Personnellement, ils m’ont marqué car j’ai procédé à ces dossiers, qui étaient compliqués pour certains (…) J’ai vu à quel point ils étaient attachés à l’EN. Ce sont, évidemment, beaucoup de responsabilités. Ils sont là pour être utiles, efficaces, gagner. On sait que ce n’est pas toujours possible mais on s’y attache. On veut gagner des titres ».