Battus à Bordeaux la semaine dernière, les Rennais ont manqué l’occasion de s’emparer de la précieuse 5e place, l’objectif minimum affiché en début de saison. Scotchés au 7e rang, à deux points de Marseille et Lens, ils n’ont désormais plus la main.
Mais Maurice y croit, comme il l’a assuré cette semaine devant la presse : « Ca sera trois matches de Champions League, ou trois finales, on peut les appeler comme on veut. Ca sera trois matches de haut niveau et je suis convaincu qu’on en est capable. »
« Les mecs sont bien, ils sont motivés, ils sont au taquet, ils ont envie de bien finir (…). On est capable de rivaliser contre ce type d’équipes et de l’emporter », a-t-il insisté.
« Le Stade rennais l’a déjà fait par le passé. Même si les résultats n’étaient pas au bout cette saison, on a montré qu’on avait la capacité de résister à des équipes du niveau du PSG », a-t-il ajouté en citant des prestations honorables en Ligue des Champions contre Séville ou Chelsea.
Mercato mitigé
Même si les deux stars du milieu de terrain, Steven Nzonzi et Eduardo Camavinga, seront suspendus, « on fera sans eux, et les joueurs qui seront présents dimanche montreront qu’ils ont aussi les qualités pour être performants et gagner ce type de match« .
À commencer par les recrues du dernier mercato d’été, les joueurs que Maurice est allé chercher à son arrivée au printemps 2020. Des choix qu’il reste seul à défendre avec la démission de l’entraîneur Julien Stéphan et les problèmes de santé du président Nicolas Holveck.
Certes, il y a eu quelques ratés. Daniele Rugani, blessé peu après son arrivée, est déjà reparti en Italie. Dalbert n’est que l’ombre de ce qu’il en espérait et le grain de folie de Raphinha, qu’il a laissé partir en Angleterre en octobre, a cruellement manqué à l’attaque rennaise cet hiver.
(SELON BESOCCER)