ANNABA / Affaires sociales La procédure pour l’adoption d’un enfant orphelin ou abandonné !! Un véritable parcours du combattant

Tout enfant a droit à un nom, une nationalité, à l’éducation, à l’assistance médicale, et à un foyer. Il appartient aux institutions étatiques concernées de veiller à ce que les enfants qui se trouvent en situation d’abandon totale à cause de la mort de leurs parents ou de leur irresponsabilité, puissent recevoir toutes les opportunités pour achever leur épanouissement intégral et leur réalisation personnelle. En effet, l’opération de l’adoption à Annaba est  une tâche très ardue pour les couples désirant satisfaire l’instinct parental. Le long processus administratif et judiciaire qui autorise la prise en charge d’un enfant abandonné ou orphelin est éprouvant. Selon certains couples qui ont tenté une démarche vers l’adoption, cela peut prendre des mois, voire des années. De toute évidence, cela dépend aussi de certains critères objectifs que la famille d’accueil doit remplir comme la situation financière, le cadre agréable de résidence du futur enfant adopté. La demande exprimée par les couples en quête de poupons au niveau de la Direction de l’action sociale  de Annaba a vu une croissance perceptible.. Pour adopter un enfant il faut que l’âge limite de la future maman ne puisse pas dépasser 45 ans et celui du père 50ans en sus de la disponibilité  d’une maison et d’un revenu fixe. Quant aux demandeurs résidant à l’étranger, il existe toute une procédure à suivre et qui est régie par la tutelle intérieure en collaboration avec le ministère de la Solidarité et de la famille. Ensuite une enquête complexe se met en branle. Elle y consacre un psychologue qui s’entretient avec le père et la mère. La wilaya de Annaba  enregistre une demande importante qui demeure difficile à circonscrire. El Kafala demeure la seule issue pour les parents stériles, les enfants adoptés se sentent, parfois, esseulés une fois arrivés à l’âge adulte, notamment la gent féminine : Des problèmes d’héritage se posent avec acuité et contre lesquels les services compétents se montrent impuissants. Tous les enfants ont droit à une famille. Il faut ménager les possibilités pour que des parents kafils puissent donner à cet enfant ce cadre naturel indispensable à son épanouissement. Selon le décret le plus récent, celui de 1992, le makfoul bénéficie du nom du kafil. Lorsque la mère de l’enfant abandonné est connue et vivante, son accord doit accompagner la requête, selon l’article 1 du même décret. La modification du nom est faite par le président du tribunal. Elle est prononcée sur réquisition du procureur de la République qui est saisi par le ministère de la Justice. Il est à signaler que l’ordonnance du changement de nom est transcrite en mention marginale sur les registres, notamment le livret de famille, l’acte et l’extrait d’acte d’état civil. Sur l’acte de naissance, figure le nom de famille de l’adoptant sans mentionner la filiation sur la case indiquant la mention «fils de…».En matière d’héritage, le makfoul n’a pas droit à une part réservataire qu’un père laisse à son fils. Mais le kafil peut léguer, ou faire don dans la limite du tiers de ses biens. Les associations de la société civile doivent s’impliquer pour demander à l’état d’alléger la procédure d’adoption. En tous les cas, pour les enfants adoptés…vivre avec une famille c’est mieux que de vivre dans des centres d’enfance assistée

Yacine Khedairia

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