Le premier des huitièmes de finale opposera à Amsterdam (18h00) le surprenant pays de Galles aux Danois au gros coeur, rescapés à l’énergie de leur groupe après le violent choc du premier match, la sortie de leur coéquipier Christian Eriksen victime d’une défaillance cardiaque en pleine partie contre la Finlande.
Les deux plus grosses affiches sont programmées dimanche et mardi, avec un Belgique-Portugal de gala (21h00) et un Angleterre-Allemagne à Wembley à réveiller les fantômes d’un siècle de football (18h00).
Des revenants? Les Italiens en sont assurément aussi, mais bien vivants. Absents du Mondial-2018, ils ont digéré l’humiliation historique, et le groupe du coach Roberto Mancini a montré de l’ambition pour son grand retour.
Sans superstar – même si Marco Verratti, Ciro Immobile ou Lorenzo Insigne sont des joueurs de premier plan -, mais avec rigueur et solidarité, les Azzurri ont hérité de leurs prédécesseurs le gène de la défense de fer. Ils y ajoutent une vivacité offensive réjouissante: sept buts marqués, aucun encaissé pour trois victoires contre la Turquie (3-0), la Suisse (3-0) et le pays de Galles (1-0) en poule.
– Les Italiens sans tifosi –
L’équipe reste sur onze matches sans prendre de buts et Mancini a égalé un record d’invincibilité remontant à plus de 80 ans, avec 30 matches consécutifs sans défaite.
« Pour le moment, les Italiens ont été l’équipe la plus impressionnante dans ce tournoi », estime le sélectionneur de l’Autriche Franco Foda, « mais même si on n’a que 10% de chances, avec 10% on peut encore passer ».
(SELON BESOCCER)