– Le président de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), Tarek Kour, a indiqué dimanche à Alger que la réussite de la lutte contre le phénomène de la corruption « passe par un système institutionnel intégré et homogène ».
Dans une allocution prononcée lors d’une Journée d’étude organisée par l’ONPLC à l’occasion de la célébration de la Journée africaine de lutte contre la corruption (11 juillet), M. Kour a précisé que « la lutte contre le phénomène de la corruption, qui est avant tout une question éthique, ne saurait réussir sans un système institutionnel fort, intégré et homogène et une stratégie nationale clairement définie ».
Il a, dans ce cadre, affirmé que l’organe qu’il dirige « compte concrétiser le projet de stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption au cours des prochaines années en vue d’améliorer le classement international de l’Algérie, de créer un climat propice à l’investissement et de réaliser le développement par la création d’un environnement des affaires idoine ».
Pour le président de l’ONPLC, la nouvelle Algérie dont les jalons ont été posés par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et à laquelle aspire tout un chacun se construit par la conjugaison des efforts à travers une approche participative ».
Une approche qui « commence au sein de la société civile à travers le citoyen qui doit participer à toutes les démarches visant la moralisation de la vie publique et la promotion des principes de citoyenneté par le bannissement et le rejet de tous les phénomènes négatifs qui participent de la corruption comme la bureaucratie, le népotisme et l’impunité, a expliqué M. Kour.
Cette approche participative « passe également par les agents publics qui doivent faire preuve d’intégrité et de déontologie, ainsi que les administrations publiques et les services publics qui doivent veiller à offrir aux citoyens des services de qualité par la numérisation et la simplification des procédures administratives et la garantie de leur droit à l’information », a poursuivi le responsable.