Eradication de 90% des bidonvilles à travers le pays

– Pas moins de 90% des bidonvilles ont été éradiqués en Algérie, ont indiqué lundi à Constantine des enseignants universitaires à l’ouverture des journées d’études internationales sur « l’habitat précaire en Afrique », tenues à l’Université Salah Boubnider Constantine-3.

En effet, les récentes statistiques font ressortir que « l’Algérie a réussi durant les dernières années, grâce à sa politique adoptée dans le domaine de l’habitat à éradiquer la majorité des bidonvilles et permis aux citoyens de bénéficier de logements décents et concrétiser le droit à une vie décente », a indiqué, à ce titre l’architecte Abdelhakim Hafiane auteur du livre « Défis urbains » au cours d’une intervention à l’occasion de cette rencontre organisée à la faculté de l’architecture et de l’urbanisme dans le cadre de la célébration de la Journée arabe et mondiale de l’habitat.

Pour sa part, le professeur chercheur à l’Institut des recherches sur le Maghreb contemporain de la capitale tunisienne, Merouane Taleb a indiqué dans une intervention en visioconférence que ce séminaire qui s’intéresse à la situation de l’habitat précaire dans les pays africains, permettra de s’imprégner de l’expérience algérienne en la matière et permettra également de proposer des stratégies pour lutter contre la propagation de ce phénomène sur le continent africain.

Il a, dans ce cadre, insisté sur l’importance de trouver des solutions aux préoccupations en rapport avec l’habitat, estimant que le thème de l’habitat précaire renferme plusieurs facteurs communs entre les pays africains.

De son côté, le Dr. Martin Jatchou Kamjine de l’Université Yaoundé (Cameroun) a considéré dans une intervention en visioconférence qu’il est « nécessaire de lutter contre la propagation de l’habitat précaire », estimant que les bidonvilles donnent lieu à des problèmes économiques, car leurs occupants recourent à des marchés parallèles non réglementaires portant atteinte à la santé du consommateur du fait de la complexité du contrôle.

Ce genre d’habitat vide le tissu urbain de son cachet citadin, se sont accordés à dire les participants, d’autant que, ont il estimé, la majorité des habitats précaires portent des noms inappropriés comme « chalet », « poubelles, « anarchique », « rives d’oued » surtout que ces construction sont considérées comme des dortoirs menaçant ruine à n’importe quel moment et ne remplissant pas les conditions de sécurité sanitaire comme les conduites d’assainissement et d’AEP.

Pour sa part, la doyenne de la faculté d’architecture et d’urbanisme de l’Université Constantine- 3, Pr. Badiaâ Sahraoui a indiqué que cette rencontre de deux jours (4 et 5 octobre courant) est organisée dans le cadre de la célébration de l’année africaine sous le slogan « les politiques de résorption et les pratiques socio-urbaines, quelles stratégies quelle complémentarité ».

Ce séminaire qui a été diffusé via la technique de visioconférence a été marqué par la présentation de 30 interventions par de professeurs et des spécialistes du domaine issus de plusieurs pays comme la Tunisie, le Sénégal, le Tchad, le Bénin et le Cameroun.

Pour rappel, l’intérêt accordé par les différents pays du monde au problème de l’habitat notamment l’habitat précaire, a amené l’Organisation des nations-unis (ONU) à décréter le premier lundi du mois d’octobre journée mondiale de l’habitat, et ce depuis 1985.

 

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