De nombreux citoyens et citoyennes se sont plaints du comportement de certains chauffeurs de taxi vis-à-vis de leurs clientèles. Au refus de se rendre aux destinations souhaitées par les usagers et au manque d’hygiène des véhicules censés être d’utilité publique, s’ajoute la vulgarité du langage dont ces mêmes chauffeurs ne se privent pas alors qu’ils sont en service, et en charge d’un citoyen, d’une demoiselle ou encore d’une mère de famille. Ces chauffeurs semblent totalement faire fi de la réglementation en vigueur régissant l’activité du secteur des transports en commun ou individuel. Pas un seul client n’a pris l’initiative de noter le numéro d’immatriculation ou celui, pourtant bien en évidence, sur les deux portières avant du taxi. A cause des embouteillages observés, ces derniers jours, au niveau des quatre coins de la ville, certains chauffeurs de taxi ont augmenté leurs tarifs au-delà de sa limite légale, soit de 150 DA à 200 DA surtout pour les courses menant vers la Plaine Ouest. Selon eux, les chauffeurs de taxis ne se plient à aucune règle, ni loi en vigueur en appliquant leur propre règlement, notamment en matière de tarifs. Comme si la faute des embouteillages émanait des clients. Certains indélicats taxieurs choisissent les trajets en évitant les allers sur des ponts ou des chaussées mal tracées, sinon, ils exigent aux clients des prix élevés non réglementaires, aussi ils font exprès de prendre quatre courses au même temps en payant chacune une course. Les voyageurs sont mécontents de cette situation et ils interpellent l’intervention de la direction de transport afin de mettre fin à cette anarchie.
Imen.Boulmaiz