Depuis la reprise scolaire, prendre un taxi à Annaba est devenu un véritable parcours du combattant, des embouteillages monstres se forment des 7 heures du matin au niveau de plusieurs points à travers la wilaya, tant l’anarchie est perceptible dans ce secteur, où l’on enregistre une absence totale d’encadrement. En effet, pour confirmer ce que nous ont rapporté des citoyens surtout en matière de transport intramuros par taxi, nous avons entendu des vertes et des pas mûres. En effet, au premier chauffeur nous avons demandé de nous déposer au centre ville au niveau du cours de la révolution, il nous a carrément répondu «je ne vais pas dans cette direction car il y a trop de circulation, mais si vous êtes pressés, je peux passer par une autre route mais vous payerez plus cher, c’est-à-dire 180 DA au lieu de 150 DA». La plupart des chauffeurs de taxi profitent ainsi de l’inertie des responsables de la direction du transport pour dicter leur loi, devant laquelle les citoyens demeurent impuissants. Cette situation est devenue insupportable pour certains et ce qui laisse encore et toujours, la population face à certains énergumènes et «rois» de la ville comme il en existe tellement. Les usagers soumis au bon vouloir de ces taxieurs interpellent les responsables de la direction des transports pour mettre un holà à ces pratiques qui méritent d’être sévèrement punies par la loi en vigueur.
Imen.Boulmaiz