Selon cet économiste, il est nécessaire de revoir aussi la politique monétaire de manière, a-t-il proposé, de consolider la valeur de la monnaie nationale pour permettre l’amélioration du pouvoir d’achat et attirer les investisseurs.
« Nous avons besoin d’une monnaie nationale solide et d’encourager les investissements directs étrangers. L’Algérie est convoitée aujourd’hui par de grands investisseurs mondiaux prêts à venir et à créer de l’emploi », a fait observer M. Benyahia, persuadé que la suppression des taxes sur le matériel informatique et la téléphonie va encourager la politique de développement technologique du pays.
« C’était vraiment paradoxale de taxer le secteur de l’informatique et du numérique, alors que le président de la République misait sur le développement des start-ups « , a relevé M. Benyahia, assurant que le pays avait besoin de ce tissu d’entreprises pour rattraper le retard accusé dans ce domaine.
Par ailleurs, les deux experts ont préconisé de veiller sur la mise en œuvre de ces décisions au niveau national à travers un « contrôle rigoureux » sur le marché afin de répercuter toutes ces suppressions de taxes et d’impôts sur les prix de vente, ainsi que la réactivité de l’administration fiscale et la définition d’un mécanisme clair établissant les listes des produits et services concernés.