Les habitants de la commune de Treat souffrent d’un déficit flagrant en matière de transport public. Selon les témoignages des riverains, les bus qui font la navette entre le chef-lieu d’Annaba et leur localité se font rares, y compris les taxis collectifs. «Le nombre de bus programmés reste insuffisant, il devrait être en principe doublé, sinon triplé, pour pouvoir satisfaire la demande des usagers de transport», confie un citoyen. «C’est un véritable calvaire pour les gens qui travaillent ainsi que pour les étudiants. Il y a un manque flagrant de moyens de transport occasionnant des désagréments énormes aux habitants», raconte un citoyen. Les autorités contactées n’ont rien fait pour régler cette problématique. Le citoyen est la seule victime de cette situation. S’ajoute à cette problématique, le long intervalle de temps des rotations des bus. Parfois il faut attendre presqu’une heure entre deux bus, pendant ce temps d’attente, le nombre de usagers s’accroît de manière significative». En effet, ce problème perdure depuis des années, une vraie torture, surtout pour les familles qui ne disposent pas de véhicules, ils subissent quotidiennement des désagréments du fait d’un manque chronique de moyens de transport communs, et ce malgré les appels incessants et répétés aux autorités concernées
Malheureusement, Les catégories pénalisées sont surtout les fonctionnaires, les employés des administrations, les étudiants ainsi que les commerçants qui peinent à rejoindre leur lieux de travail et ce avec beaucoup de retard. Lassés de ce calvaire du transport en commun qui perdure, les riverains font appel aux taxis, collectifs ou individuels, en se soumettant parfois au diktat des chauffeurs sur les tarifs exagérément appliqués.
Sara.Y