Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Cherfa a affirmé, que le Gouvernement était déterminé à parachever l’opération d’insertion des bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) et d’insertion sociale des jeunes diplômés (PID), au plus tard au 31 décembre 2023.
« Le Gouvernement est déterminée à parachever l’opération d’insertion des bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) et d’insertion sociale des jeunes diplômés (PID), au plus tard au 31 décembre 2023, sans distinction entre les secteurs public et privé, et ce avant le 31 décembre 2023 », a affirmé M. Cherfa lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales.
Dans ce sillage, le ministre a annoncé « l’installation prochaine d’une commission nationale en charge de ce dossier, regroupant des représentants des différents secteurs concernés en vue d’arrêter le calendrier relatif à l’insertion des personnes bénéficiaires pour l’année 2022-2023 ».
Concernant l’allocation chômage, le ministre a fait état de plus de 300.000 demandes éligibles, à mercredi, rappelant que le virement de cette allocation était prévu pour le « 28 mars ».
Au sujet des travailleurs non déclarés, le ministre du secteur a souligné qu’en sus des campagnes de sensibilisation lancées dans ce cadre, une stratégie nationale globale de contrôle a été mise en place pour conférer davantage d’efficacité et de rendement en matière de lutte contre le travail informel tout en renforçant le nombre de contrôleurs dans le domaine de la sécurité sociale depuis 2017 et l’organisation de visites d’inspection. Le ministre a mis en avant « le lancement de la numérisation ayant permis la télé-déclaration des travailleurs, outre les autres plateformes dédiées à cet effet ».
Quant à l’emploi dans les wilayas du Sud, M. Cherfa a mis l’accent sur l’impératif d’accorder la priorité aux enfants du Sud répondant aux conditions requises en garantissant une gestion « rigoureuse et transparente » du marché du travail.
Concernant la main-d’oeuvre étrangère, le premier responsable du secteur a estimé que le recours à cette option se fait en raison de l’indisponibilité de certaines qualifications au marché national de l’emploi.