Les autorités de wilaya, en coordination avec l’APC d’Annaba, ont examiné le dossier inhérent aux projets de parkings à étages en centre-ville, pour débattre des problèmes et obstacles rencontrés par les investisseurs en prévision de la tenue de la réunion de la cellule d’écoute. A ce propos, le propriétaire du parking à étages « Cam » a été auditionné par les autorités pour exposer les raisons de la non mise en service du parking à étage. En effet, malgré l’achèvement des travaux en 2018, cette infrastructure demeure fermée depuis des années. Selon ce qui a été évoqué au niveau de la cellule d’écoute dirigée par le wali, toutes les réserves qui existaient auparavant ont été levées et que des travaux sont en cours pour terminer les retouches liées à l’entretien et le revêtement de la structure en fer et la réalisation de travaux au niveau du rez-de-chaussée pour éviter les fuites d’eau. Le wali a assuré l’investisseur sur le fait que les responsables concernés l’accompagneront pour lui accorder toutes les facilités afin de mettre en service ce parking, qui peut accueillir environ 130 voitures, dans les meilleurs délais. Le choix du site du projet par l’investisseur était très important, car il est situé au cœur de la ville qui connait une congestion et il est fréquenté par plusieurs propriétaires de véhicules.
Selon nos sources, il existe six (6) projets de parkings à étages dans la wilaya. Annaba dispose d’un seul parking, celui de Stambouli, mais sans étage. L’investisseur «Abadi», propriétaire du centre commercial de Essalam, a décidé de réaliser un parking qui sera constitué de sept (7) étages et qui pourra accueillir environ 300 véhicules, mais la mise en œuvre de ce projet s’est heurté à la présence de 352 stands sur le marché du prêt-à-porter d’El-Hattab, dans une partie du chantier, selon le maire , qui a également tenu deux réunions avec l’investisseur et les commerçants, pour trouver une solution pour les transférer, vu l’existence d’un espace commercial au niveau de la cité Safsaf, mais l’investisseur a décliné cette hypothèse et refuse d’entreprendre la préparation du nouveau terrain pour la réalisation d’un marché qui accueillera tous ces commerçants, alors que la moitié d’entre eux sont des personnes ayant des besoins spéciaux. Donc la réalisation de ce projet restera gelée jusqu’à ce que l’investisseur puisse procéder à l’aménagement d’un nouvel espace pour ces personnes. A cet égard, le wali d’Annaba a suggéré de rechercher des espaces commerciaux en périphérie de la ville, dans lesquels les commerçants sont répartis sous forme de groupements et avec leur consentement, considérant prioritaire la préservation des emplois des commerçants qui font vivre 352 familles, puisque le parking atténue, certes, la crise du stationnement en centre-ville, mais il n’offrira des postes de travail qu’à seulement 30 personnes, appelant à une solution en urgence. Le wali d’Annaba, a précisé que ce type de projet n’attire pas les investisseurs, car ses rendements sont faibles par rapport à d’autres activités, en plus du manque de foncier dans le centre-ville, proposant de suivre l’exemple d’Alger, qu’il a personnellement supervisé, lorsqu’il était secrétaire général de la wilaya d’Alger, où les investisseurs ont été autorisés à construire des centres commerciaux et d’affaires, parallèlement à l’attribution d’une grande partie de ceux-ci comme parkings. Pour sa part, la Direction des transports a révélé dans ses plans, l’exploitation d’une partie de la station maritime qui devrait ouvrir avant la fin de cette année, comme un parking, qui accueillera un grand nombre de véhicules, afin que les citoyens puissent garer leurs voitures en évitant l’accès au centre-ville où il n’y a plus de places de stationnement tout au long de la journée. Garer sa voiture au centre-ville d’Annaba n’est pas chose aisée. C’est un défi quotidien pour ceux qui travaillent dans cette ville et qui sont contraints de perdre beaucoup de temps pour trouver enfin où garer leurs véhicules. Le problème s’est aggravé encore ces derniers. Ainsi, le problème de stationnement anarchique a pris de l’ampleur et a rendu très difficile la circulation routière au centre-ville déjà étouffée par un embouteillage monstre.
Sihem .Ferdjallah
