Après les dépenses pour garnir la «table» du mois sacré de Ramadhan», le budget des ménages s’apprête à recevoir le coup de grâce. Les prix des vêtements pour la fête de l’Aid ont été revus vers la hausse et de nombreuses mères de famille ont jugé que pour cette année, les prix sont excessivement chers, comparativement à l’année précédente.
«En réalité, habiller un adulte revient moins cher qu’habiller un enfant et tandis qu’habiller une fillette revient plus cher», dira cette mère de famille rencontrée au centre-ville. Les familles algériennes s’apprêtent à préparer la fête de l’Aïd-El-Fitr mais avec un sentiment d’angoisse, à cause des frais occasionnés. Une fête qui exige des dépenses spéciales, notamment pour acheter des vêtements et des souliers neufs aux enfants Les jeunes enfants doivent obligatoirement être tirés sur quatre épingles pour cette circonstance. De nombreuses familles doivent consentir d’énormes sacrifices financiers pour maintenir les traditions et faire plaisir à leurs enfants. À titre d’exemple, les prix des robes pour les fillettes oscillent entre 5.000 DA à 8.000 DA, les chaussures pour enfants de 4 à 8 ans affichent des prix entre 2700 à 4500 DA. C’est le constat établi à l’issue d’une virée dans plusieurs magasins de la ville.
« Les prix ont été excessivement revus à la hausse cette année comparativement à l’année précédente. «quoiqu’à l’approche de ramadhan précédent les prix étaient déjà hors d’atteinte, cette année il faut pas moins de 5 000 à 6 000 dinars pour habiller un enfant, s’exprima une jeune femme. Selon un commerçants : « Cette histoire de prix ne veut rien dire dans la mesure où la qualité est tout à fait différente » et d’ajouter : « Il y en a pour toutes les bourses et pour tous les goûts ».
Sara.Y