Aujourd’hui, la chicha toujours présente, dans nos cafés, dans nos plages et nos maisons. Le tabac parfumé à la menthe, à la pomme, à la réglisse… conquiert les jeunes dont des filles, notamment dans les grandes villes comme la wilaya d’Annaba. Cette pipe orientale, munie d’un tuyau flexible lié à un flacon empli d’une eau parfumée, a été vite adoptée par les jeunes et qui prends des proportions alarmantes. Des patrons de café mettent à la disposition des fumeurs des narguilés contenant divers arômes. Nous en avons remarqué à la corniche. Les jeunes y affluent, surtout le soir après le rompt du jeune, et commandent en sus du café, une chicha. Cette dernière passe d’une main à une autre. Après une longue journée de jeûne, une bonne dose de tabac parfumé « peut venir à bout de toutes les fatigues », avoue l’un de ces fumeurs rencontrés surplace. L’émergence de cette nouvelle forme d’évasion, qui séduit d’ailleurs de plus en plus de jeunes en quête constamment de sensations fortes, est une réponse à la morosité qui caractérise les veillées ramadanesques et le « désir très fort que ressentent les jeunes de rompre avec un quotidien monotone de plus en plus pesant », soutient-il. En oubliant que toutes les études scientifiques démontrent sans aucun doute la toxicité et les dangers du narguilé sur notre santé. Les effets néfastes du tabagisme sont démontrés. Une session de narguilé équivaut au moins à 40 cigarettes ! Le narguilé, qui était seulement considéré un objet de décoration, est devenu aujourd’hui très prisé. Le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur, mais personne ne s’en inquiète et pourtant, ses conséquences sont d’autant plus graves que la consommation de cigarettes. Il y a lieu de s’inquiéter sérieusement de l’impact de cette mode qui prend de l’ampleur.
Imen.B