L’émigration clandestine, un phénomène qui s’amplifie au fil des années et qui prend des proportions inquiétantes. Ce sont des jeunes pour la plupart, désemparés, stressés, rongés par l’oisiveté et le chômage et qui au risque de mettre leurs vies en danger vont braver les hautes vagues de la mer méditerranée. C’est sur des embarcations artisanales que ces jeunes, et des moins jeunes et même des jeunes filles, vont tenter de rallier l’autre bout du large à la conquête de cieux plus cléments. Il ne se passe pas une semaine sans que ne soit signalées des tentatives d’émigration clandestine, notamment à partir des plages de Sidi Salem, Chetaibi, Ras El Hamra et Oued Bakrat. On dénombre des milliers de haraga. Hormis ceux qui ont eu la chance d’atteindre leur destination, des centaines, voire plus, qui ont échoué ou ont été interceptés par les gardes-côtes algériens. Décidément, pas de répit pour les gardes côtes, face aux haraga qui ne cessent de multiplier les tentatives d’émigration clandestine en cette période difficile. Ces candidats à la mort profite de la mer calme pour rejoindre l’autre rive de la méditerranée, mais leurs tentatives sont souvent mises en échec par les garde-côtes. Il convient de noter que les éléments de la sureté de la wilaya d’Annaba ont intensifié leur efforts afin d’identifier et de localiser les passeurs qui portent atteinte à la vie de tous ces jeunes candidats à l’émigration clandestine leur faisant miroiter un monde meilleur de l’autre coté de la rive.
Imen.B