La crise du lait en sachet que les Annabis croyaient désormais appartenir au passé, a ressurgi de nouveau, ces dernières semaines. Au grand dam des citoyens qui sont encore obligés à se lever tôt le matin, et à faire la chaîne pour disposer de ce liquide alimentaire. D’autres commerçants ont compensé leurs pertes journalières par la vente d’autres produits laitiers. Par contre d’autres commerçants imposent leur diktat en obligeant les consommateurs à acheter ou à devenir un client fidèle pour bénéficier d’une « faveur » et avoir quelques sachets chaque matin. Une situation anarchique qui a remis en cause tout le travail accompli par la direction du commerce et des prix. Cette dernière a relancé ses sorties d’inspection ces derniers jours afin de prendre les mesures adéquates et réguler le marché.
Au niveau des épiceries, la foule est nombreuse, ici les gens guettent avec impatience l’arrivée du camion-livreur dans l’espoir d’acquérir un ou deux sachets de lait. Les citoyens ont dénoncé cette situation, et revendiquent l’intervention des autorités concernées. : « Je me lève à la prière de l’aube pour pouvoir acheter 2 sachets de lait, car je ne peux pas acheter du lait en poudre, ce qui me revient cher », dira un plaignant. Si les commerçants s’obstinent à mettre en vente ce produit, l’état devra envisager des points de vente agréés pour assurer la distribution», s’exprima un père de famille.
L’État doit revoir le quota réservé aux laiteries pour leur permettre d’augmenter leur production de lait, afin de couvrir largement la demande”, s’exprima un autre citoyen. Preuve en est les longues files d’attente qui se forment devant les commerces.
Sara.Y