M. Merad a avancé le délai d' »une à deux années maximum » pour l’éradication des zones d’ombre en Algérie, soulignant tout le travail en cours d’arrache pied pour ériger ces zones « en espaces économiques créateurs de richesses » profitables tant à la population qu’à l’économie nationale.
Il a mis en avant, à ce titre, « les politiques publiques au diapason de ce programme urgent de développement », à travers nombre de secteurs ministériels, tels l’Agriculture, les crédits bonifiés, la Solidarité nationale, les aides destinés à la femme au foyer et le ministère chargé des Startup, en vue de contribuer à l’édification de zones économiques et à la concrétisation d’une grande intégration économique à court-terme, pour peu, a-t-il insisté, que si toutes les richesses souterraines et touristiques soient exploitées.
M. Merad a rappelé que dans les zones d’ombres, les projets économiques seront lancés en fonction des spécificités de chaque région et des besoins de ses habitants, ajoutant que ces projets doivent « créer des emplois et de la richesse », notamment en matière d’industrie de transformation.
L’Algérie, poursuit le chargé de mission à la Présidence de la République, dispose de grandes richesses dans tous les domaines et sa jeunesse possède d’incommensurables capacités qui ne demandent qu’à être soutenues et orientées.
Rappelant que la stratégie de prise en charge des zones d’ombre était axée sur « la réhabilitation des espaces délaissés », afin d’offrir les conditions d’une vie décente aux habitants qui ne les ont pas abandonné durant la décennie noire, M. Merad a mis en avant l’intérêt accordé par l’Etat à l’habitat rural pour surmonter le problème du foncier, d’autant que cette formule n’est pas coûteuse comparativement aux autres formules de logement, a-t-il dit.
S’agissant toujours des délais indispensables à l’éradication des zones d’ombre, M. Merad a affirmé que « beaucoup a été fait et que dans une ou deux années, cette entreprise sera achevée ». « Des résultats palpables ont été obtenus mais il faut poursuivre les efforts pour garantir la parité et l’égalité des chances à l’ensemble des Algériens, a-t-il encore ajouté.
Il n’est pas normal que dans un même pays, un écolier suit ses cours sur un écran et une tablette alors qu’un autre doit traverser un chemin boueux pour arriver à son école, a déploré le Conseiller du Président de la République chargé des zones d’ombre, mettent l’accent sur « l’impératif de réunir les conditions d’une vue décente à tous les enfants du pays ».
« Le développement des zones d’ombre, notamment dans les régions frontalières est ‘la moindre des choses’ qu’on puisse faire pour la population de ces régions, qui est un véritable appui aux efforts des forces de l’Armée nationale populaire et des différents corps de sécurité pour la protection des frontières du pays », a-t-il conclu.