Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a fait part de sa disposition à prendre en charge les préoccupations socio-professionnelles des enseignants, des chercheurs permanents et des personnels de la recherche, lors d’une réunion tenue avec la Fédération nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (FNESRS) affilée à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
Sur son compte Facebook, le ministre a écrit avoir eu une rencontre avec « le Bureau national de la FNESRS, sous la conduite de son Secrétaire général, Messaoud Amarna, lors de laquelle nombre de préoccupations socio-professionnelles des enseignants ont été soulevées, notamment le problème principal relatif à la stabilité des enseignants, en l’occurrence le logement ».
A ce titre, la FNESRS a demandé « le dégel » de tous les projets de logement gelés et « l’actualisation » des listes des bénéficiaires des logements de fonction, à travers « le contrôle » du fichier national, et ce en vue de récupérer les logements de fonction, dont les bénéficiaires avaient bénéficié d’autres formules, a fait savoir le ministre.
Lors de la réunion, le problème des assiettes foncières dans certains pôles universitaires a également été soulevé.
FNESRS a également demandé « réactivation » des logements d’emprunt et soulevé la question de bénéficier d’autres formules de logement.
Les logements attribués aux enseignants à Blida et à Tlemcen et dont la cession demeure « suspendue », sont en voie d’être régularisés, et ce en coordination avec les instances concernées à l’effet de les céder au profit des enseignants, a ajouté le ministre.
Concernant les salaires, le ministre a indiqué que ce dossier « concerne tous les secteurs », ajoutant que ceci n’empêche pas la formation d’un atelier dédié à l’examen du statut particulier ».
La FNESRS a indiqué, dans un communiqué, avoir soulevé les multiples préoccupations des enseignants, d’autant qu’elle a demandé » la régularisation de la situation des projets de logement attribués aux enseignants depuis 2008 dans les différents wilayas du pays et la levée de gel sur ces projets ».
La FNESRS a insisté également sur « la mobilisation de l’assiette foncière pour les projets programmés depuis 2008 à l’instar du lot de 650 logements à Alger et la ville universitaire à Annaba et Blida …etc, tout en plaidant pour l’impératif de « permettre aux enseignants et chercheurs de bénéficier des logements dans le cadre des différentes formules telles que « AADL ».
La fédération a évoqué ,à cette occasion, le dossier des 550 logements inscrits depuis 2013 au profit des chercheurs permanents et les personnels de soutien à la recherche.
D’autres dossiers ont été mis sur la table tels que la situation des 125 logements à Blida et 92 logements de Tlemcen et Béchar et d’autres relevant de l’Office national de promotion immobilière des personnels de l’Enseignement supérieur (OPIPES) dissout dont les propriétaires sont toujours en attente, depuis des années, d’une régularisation financière et administrative.
Concernant les instances scientifiques, les revues et les laboratoires de recherche, la FNESRS a insisté sur la révision des modalités de fonctionnement de ces instances.
Il s’agit aussi de mettre fin à » certaines pratiques négatives » des responsables de ces instances scientifiques, a ajouté la fédération, proposant de « dépêcher des commissions d’inspection périodiques à ces instances ».
La FNESRS a appelé aussi à octroyer des primes et des indemnités aux directeurs de laboratoires, les chefs d’unités de recherche et les membres en vue d’améliorer la performance scientifique, a ajouté la même source qui a affirmé que cette revendication a été « satisfaite par le ministère ».
Dans le même sillage, la Fédération a mis l’accent sur « la révision des statuts des enseignants universitaires, des chercheurs permanents et des personnels de soutien à la recherche outre la révision de la grille des salaires », annonçant le lancement prochain « d’un atelier pour la formulation d’un projet complémentaire dans ce sens ».
Dans le cadre de l’évaluation de la démarche de partenariat et de dialogue, la FNESRS a souligné la nécessité de préserver cet acquis.