– Des équipes de techniciens et d’ingénieurs de la Société algérienne de production d’électricité (SPE), filiale du groupe Sonelgaz ont été sollicitées en Libye et en Irak pour effectuer des opérations de maintenance et de diagnostic au niveau d’installations électriques, a indiqué le PDG de la SPE, Sabri Lezhari.
Lors d’un entretien accordé à l’APS, le PDG de la SPE a fait savoir qu’une équipe de techniciens et d’ingénieurs de cette filiale de Sonelgaz se trouve depuis une semaine en Libye, sollicitée par la compagnie d’électricité libyenne afin de préparer le pic de consommation estival du pays. Une autre équipe doit se rendre en avril prochain en Irak à la demande de l’entreprise General Electric (GE) pour réaliser des travaux d’entretien d’installations électriques.
Une première équipe d’une douzaine de techniciens et d’ingénieurs SPE s’est rendue en octobre dernier en Libye, à la demande du président de la République, pour réparer une panne au niveau de la centrale électrique de Khoms alimentant Tripoli. La centrale est d’une capacité similaire à celle du Hamma d’Alger (près de 500 MW). La première unité de la centrale libyenne avait pu être ainsi remise en service en 8 jours.
« Depuis, cette intervention, qui avait un caractère relationnel entre deux pays voisins, s’est développée en une relation commerciale », a souligné M. Lezhari, précisant que cette fois, la société d’électricité libyenne a sollicité la SPE pour envoyer une équipe afin de réaliser des diagnostics au niveau de trois stations : Khoms, Zaouia et Tripoli afin de préparer le pic de consommation estival.
Selon lui, les collaborations internationales ont permis à SPE de générer en 2020 entre 150.000 et 200.000 dollars grâce à ses cadres nationaux. En 2021 la filiale de Sonelgaz ambitionne d’atteindre « plusieurs millions de dollars » à travers les collaborations internationales permises par les capacités de ses techniciens et ingénieurs, répondant aux normes internationales.
Les compétences de la SPE ayant atteint un niveau international, la société publique envisage de développer son offre de service à l’étranger tout en évitant de perdre ses cadres au profit d’entreprises étrangères.
« Ces compétences étaient auparavant sollicitées pour aller travailler à l’étranger. Désormais, nous avons une stratégie de formation et d’ouverture de ces compétences sur le marché international pour pouvoir les retenir », a expliqué le PDG de la SPE, ajoutant que les prestations à l’étranger permettent de rémunérer les cadres en conséquence.