Le ministre de la communication Amar Belhimer a affirmé concernant l’importation de véhicules, que ce dossier a été confié à une commission ministérielle compétente présidée par le ministre de l’Industrie, relevant que cette commission remplissait ses missions sur étapes et selon des conditions susceptibles d’approvisionner le marché en véhicules avec des caractéristiques requises pour la protection du citoyen et de l’économie nationale ».
Pour le ministre, la pression dans cette affaire s’explique par « la stagnation » qui marque le marché de véhicules en raison de « l’héritage des usines de ‘gonflage pneumatique’ et de leurs répercussions sur l’économie nationale sans que le citoyen n’en bénéficie ».
Il a rappelé, dans ce cadre, que le Gouvernement « a rouvert le dossier avec l’objectif de servir l’intérêt général et instaurer une véritable industrie automobile, l’autorisation d’importation étant conditionnée par la création d’unités de production avec un taux d’intégration très élevé à l’avenir ».
Aussi, a-t-il évoqué l’amélioration du climat d’investissement à la faveur de la batterie de textes de loi que s’attèle à élaborer et publier le Gouvernement, tous secteurs confondus, en concertation avec l’ensemble des partenaires.
Abordant la relance de l’économie nationale, le ministre de la Communication dira que la réalisation de cette relance exige de « garantir au produit national une place sur les marchés mondiaux ». Il faudra d’abord « assurer la disponibilité de tous les produits sur le marché local, à travers la création des pôles de productions spécialisés dans les différentes régions du pays », a-t-il ajouté.
Le ministre a également souligné que l’Algérie est « un pays pivot » et joue « un rôle majeur » dans le continent africain, estimant qu’il « est temps de l’exploiter économiquement en tissant des partenariats permanents mutuellement bénéfiques pour tous les pays du continent ».
Evoquant le bilan de son secteur, M. Belhimer a indiqué que tous les ateliers et les actions entreprises jusqu’à ce jour s’inscrivent dans le cadre d’un « plan d’action mis en place en concertation avec tous les acteurs et les professionnels du secteur ».