ANNABA / CONTRÔLE ET QUALITÉ Plus de 100kg de viandes blanches impropres à la consommation et 4 kg d’abats saisies à Sidi Amar

ans le cadre de leurs missions de contrôle des prix et de la répression des fraudes commerciale, ainsi que de la préservation de la santé publique,  les services de la direction du commerce ont multiplié leurs interventions ces derniers jours, où près 126 kg de viande ainsi que 4kg de foie de poulet impropres à la consommation ont été saisi, avant-hier,  au niveau de la commune de Sidi Amar. C’est au cours d’une tournée de contrôle inopinée que les enquêteurs ont découvert cette viande avariée dans plusieurs boucheries au niveau de ladite localité. Il a été ajouté que 15 kg de mayonnaise périmée ont été saisis dans la même commune.  Des prélèvements d’échantillons ont été effectués en vue de leur analyse, à l’issue desquels, ils se sont avéré être de mauvaise qualité.  Cette quantité de viande impressionnantes était prête à être écoulées sur le marché sans le moindre souci de la part du commerçant quand aux risques majeurs qui peuvent se répercuter sur la santé des consommateurs.

Ainsi et en application de la réglementation, les services vétérinaires ont également délivré leur certificat attestant la mauvaise qualité de la viande. La quantité saisie a été détruite conformément à la loi en vigueur. Notons que cette action s’inscrit dans le cadre des mesures prises pour la protection de la santé publique du consommateur. Souvent des produits ne répondant pas aux normes d’hygiène et de qualité douteuse sont commercialisés mettant en danger la vie d’autrui. Les brigades de la DCP ont pris des mesures judiciaires adéquates en collaboration avec les services de sécurité afin de sanctionner les contrevenants. Le consommateur n’a pas toujours une bonne connaissance des risques de contamination que peut engendrer la consommation de produits alimentaires mal conservés. Il faut savoir que lorsque les aliments ne sont pas conservés dans les normes réglementaires, les bactéries se multiplient et deviennent nuisibles pour la santé. En fin de parcours,  c’est toujours le consommateur qui en est la victime et paie à prix fort une qualité à haut risque. Aucune wilaya ne semble avoir été épargnée par cette course effrénée vers le gain facile et qui, de surcroît, expose la vie des citoyens à un danger certain.

Imen.B

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