– La ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Hoyam Benfriha, a fait état, jeudi dernier à Alger, de l’intégration de quatre (04) spécialités nouvelles dans les métiers du cinéma et des Arts dans le programme de formation professionnelle dés la prochaine rentrée, prévue le 28 mars en cours.
Dans une allocution prononcée à l’issue d’une cérémonie de signature, aux côtés de la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, d’une convention cadre entre les deux secteurs concernant cette opération, Mme Benfriha a fait savoir qu’il sera procédé, en premier lieu, à l’intégration de 4 spécialités dans les métiers du cinéma et des Arts à compter de la prochaine rentrée professionnelle, à savoir: make-up artist, projectionniste, technicien de scène et créateur de mode.
Evoquant une nouvelle approche adoptée par son secteur pour l’ouverture des établissements de formation sur leur environnement social et économique à travers le renforcement du partenariat, Mme Benfriha a indiqué que l’intégration de nouvelles spécialités vise à assurer une main-d’oeuvre qualifiée et spécialisée dans les professions relatives au domaine de la culture et des Arts.
Selon Mme Benfriha, cinq (5) wilayas pilotes ont été choisies pour la concrétisation de ces spécialités, en l’occurrence, Alger, Constantine, Tlemcen, Béchar et Ghardaïa, soulignant que cette opération s’inscrit dans le cadre d’une action commune entre les deux ministères, où les établissements de formation professionnelle assurent le volet théorique, tandis que le côté pratique sera pris en charge par le ministère de la Culture et des Arts.
La ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a ajouté que cette démarche s’inscrivait dans le cadre des efforts du Gouvernement visant à concrétiser la volonté du Président de la République Abdelmadjid Tebboune de donner aux jeunes l’opportunité d’exprimer leurs capacités et leurs compétences dans de la Culture et des Arts ainsi que son attachement à la relance de l’industrie cinématographique et culturelle, en général.
De son côté, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a mis l’accent sur l’importance de la formation professionnelle des jeunes dans le domaine de la Culture et des Arts pour que l’industrie culturelle contribue à la promotion de l’économie nationale.
A ce propos, elle a fait savoir que la coopération entre les secteurs de la culture et de la formation professionnelle vise le lancement de spécialités liées à la production cinématographique et culturelle en général, ajoutant que l’activation de la production cinématographique en Algérie implique l’association de techniciens spécialisées.
Cette convention vise à créer un espace d’échange et à définir les cadres de concertation et de coordination entre les deux secteurs pour la promotion de la formation dans les métiers de la Culture et des Arts.
Les deux parties ont convenu de l’introduction de la dimension culturelle et artistique dans les parcours de la formation professionnelle et de l’accompagnement des jeunes diplômés des établissements de la formation professionnelle en vue de les encourager à réaliser leurs projets.