Le problème d’alimentation en eau potable surgit à nouveau et ce à la veille du mois sacré de Ramadhan. En effet, depuis plus de 48 heures, plusieurs localités, telles que le chef-lieu d’Annaba, Sidi Amar, Hjar Eddiss et El Fakharine, au grand dam des habitants.
Par ailleurs, l’Algérienne des eaux (ADE) a déjà tenu à préciser que “la perturbation en matière d’alimentation en eau potable que connaissent ces localités s’explique par l’intervention des services techniques au niveau du réseau de distribution, à la suite d’une panne survenue au niveau de la source d’approvisionnement”, et qui sera réglée très bientôt, selon une source d’information.
Face à cette situation, de nombreux foyers préfèrent s’approvisionner auprès des camions-citernes qui sillonnent quotidiennement les quartiers de la ville, proposant, selon la qualité et le goût, entre 1,50 et 2 DA le litre d’eau. Encore faut-il souligner que, même disponible, l’eau demeure boudée par la majorité des habitants qui s’en plaignent à la longue.
Cette coupure d’eau exaspère les citoyens qui ne savent plus ne savent plus à quel saint se vouer. Ces derniers exigent la reprise de la distribution d’eau potable. Ils considèrent cette coupure comme arbitraire, au regard des autres communes avoisinantes approvisionnées régulièrement. Selon l’un des riverains qui nous a fait part de cette situation de désarroi vécue par la population, l’eau est devenue une denrée rare dans plusieurs localité. «Remplir quelques jerricans d’eau est un casse-tête pour les habitants», soutient-il.
En dépit des requêtes adressées aux responsables concernés, le problème perdure, selon le même interlocuteur.
Sarah Yahia