Le manque de lait en sachet n’est pas nouveau à Annaba, mais avec le Ramadhan c’est une autre tension qui s’est installée. La crise de lait n’est pas encore terminée, bien au contraire, cette denrée alimentaire de base se fait de plus en plus rare dans les crèmeries et magasin alimentation générale depuis quelques semaines, la wilaya d’Annaba est confrontée à une grave perturbation dans la distribution du lait en sachet, une crise qui persiste jusqu’à présent. Des citoyens nous ont fait savoir qu’à cause de cette pénurie, ils sont obligés de recourir au lait en poudre, ce qui n’est pas à la portée des bourses modestes, car la boîte de 500 g coûte 320 DA. Et ce prix augmente en fonction de la marque. En effet, pour se procurer du lait en sachet à Annaba, il faut courir, se lever tôt ou encore attendre des heures et des heures, de jour comme de nuit, devant les magasins l’arrivée du distributeur. C’est aussi le cas pour les consommateurs dans toutes les communes de la wilaya. Les citoyens déplorent cette situation et revendiquent l’intervention des autorités concernées afin de mettre fin à cette problématique. En effet, chaque matin à l’aube, c’est la course contre la montre pour la recherche du sachet de lait, des longues files d’attente se forment devant les commerces de produits laitiers, Il suffit que le camion frigorifique s’arrête devant un magasin d’alimentation générale pour qu’il soit assailli par une foule impatiente de s’approprier d’un ou plusieurs sachets de lait. Le hic c’est que certains commerçants profitent de la situation pour faire de la concomitance pour imposer d’autres produits aux clients, comme condition incontournable pour disposer de sachets de lait, imposant parfois le sachet de lait au prix fort, d’autre imposent aux clients d’acheter quatre sachets du lait avec un sachet de « Charbet » , ce qui a provoqué la colère des citoyens , ces derniers sont parfois contraints de s’approvisionner en packs de lait qui coute cher , une situation qui pénalise les petites bourses, qui se voient dans l’obligation de se rabattre sur le lait conditionné dans les boîtes en carton. Mais en fait, où sont passés les services compétents censés contrôler la situation ?
Sarah Yahia