Le président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK, indépendantiste), a été libéré après avoir été placé en garde à vue à Paris (France) mardi dans le cadre d’une enquête pour « blanchiment en bande organisée », selon le parquet de Paris.
Selon l’AFP citant des sources proches du dossier, Ferhat Mehenni a été entendu par la Brigade de recherches et d’investigations financières (Brif) de la police judiciaire parisienne et sept autres personnes ont également été placées en garde à vue dans cette enquête et deux d’entre elles ont été relâchées mardi soir.
Trafic de revente de tickets gagnants de PMU
Citant une deuxième source proche du dossier, ces gardes à vue s’inscrivent dans une procédure contre un trafic de « revente de tickets gagnants de PMU ».
« Ça n’a rien de politique », a précisé la première source proche, alors que plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées en début d’après-midi sur le parvis du tribunal judiciaire de Paris en soutien au responsable politique et chanteur kabyle en exil en France.
Ces dernières, qui ignoraient le motif pour lequel M. Mehenni avait été placé en garde à vue, craignaient qu’il puisse être extradé vers l’Algérie, où le MAK est illégal et qui plus est classé comme organisation terroriste ce mardi 18 mai par le Haut conseil de sécurité.