Incendies, lynchage d’homme : Ahmed Taleb Ibrahimi appelle à l’unité du peuple

Dans un message adressé au peuple algérien, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ahmed Taleb Ibrahimi a appelé, dimanche soir, à l’union sacrée pour barrer la route aux détracteurs de l’Algérie, à l’ombre des incendies meurtriers qui ont frappé le pays ces derniers jours, estimant sur ce plan que «la cohésion et l’entraide sont les seuls moyens de surmonter ces circonstances difficiles», a-t-il souligné.
Invoquant les glorieux martyrs de la Révolution, il rappelle qu’ «en 1956, les martyrs Larbi Ben M’hidi et Abane Ramdane avaient demandé aux jeunes algériens de faire abstraction de leur appartenance partisane étroites et à s’unir sous la bannière du Front de libération nationale et de l’Armée de libération nationale (ALN) et c’est ainsi que l’Algérie a arraché son indépendance grâce à l’aide de Dieu et à la lutte, voire aux sacrifices des moudjahidine toutes wilayas confondues».
L’ancien chef de la diplomatie algérienne poursuit que «Si Ben M’hidi et Abane étaient toujours vivants ils auraient demandé à nos jeunes aujourd’hui de renoncer à leurs appartenances régionales étroites, à consacrer l’unité nationale et à bannir toute forme d’exclusion ou d’extrémisme, avec pour seul objectif servir et préserver l’Algérie et protéger ses enfants», ajoutera- t- il dans cette veine.
Abordant, ensuite, les incendies qui ravagé plusieurs wilayas du pays, il a affirmé que certains de ces incendies étaient d’origine naturelle, «mais d’autres ont été déclenchés par des parties aux visées tendancieuses», a-t-il indiqué, relevant qu’ils ont causé des pertes humaines parmi les civils et les militaires.
Notant que les incendies les plus dangereux ont été enregistrés dans la wilaya de Tizi Ouzou, Taleb Ibrahimi a déploré «l’évènement qui a affligé
toute personne intègre et humaine» à travers «le massacre de l’un de nos enfants, immolé par le feu à la grande tristesse de sa famille et tout le peuple algérien», dira-t- il , encensant la famille du défunt.
«Dans toute cette histoire, ce qui marque le plus c’est la noblesse des sentiments de ses parents et leur patience, leur clairvoyance et leur
tolérance», a- t- il conclut.

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