Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a déclaré samedi dernier , que la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), dont le lancement effectif est prévu début 2021, constituait pour l’Algérie « un choix stratégique », appelant à « davantage d’efforts pour aplanir les difficultés qui persistent et régler les question en suspens ».
Dans son allocution aux travaux de la 13e Session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (UA) tenus en visioconférence, M. Djerad a expliqué que « pour l’Algérie, la Zlecaf est un choix stratégique, exigeant une conjugaison des efforts pour aller de l’avant dans la concrétisation des objectifs de développement de notre continent et de nos pays, et la consolidation de la paix et de la sécurité, étroitement liée aux progrès du développement économique ».
Abdelaziz Djerrad a, en outre, estimé que « l’avancement » réalisé, aujourd’hui, dans l’activation de la Zlecaf, dont le lancement sera effectif à partir de janvier 2021 avec le début des échanges de marchandises et de services, sans restrictions entre les pays membres, « nous incite à consentir davantage d’efforts pour aplanir les difficultés qui persistent et régler les questions en suspens. »
Estimant que ces difficultés et questions « peuvent impacté l’activation totale de la Zlecaf », M. Djerad a cité, notamment, celles ayant trait aux règles d’origine, aux tarifs douaniers et aux listes d’engagements relatifs au commerce de services.
Il a souligné, dans ce sens, « l’adhésion de l’Algérie au consensus enregistré au niveau des instances de négociation, concernant les questions en suspens en lien avec les règles d’origine », assurant que « l’élaboration des offres tarifaires du commerce des biens et des services et des offres préliminaires des secteurs prioritaires pour le commerce de services algérien, est en voie de finalisation ».