L’Algérie a besoin d’une nouvelle catégorie d’entrepreneurs pour bâtir une économie forte

– Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Economie de la connaissance et des start-up, Yacine El-Mahdi Oualid, a affirmé, dimanche à Tipasa, que l’Algérie a besoin d’une nouvelle catégorie d’entrepreneurs, pour bâtir une économie nationale forte.
« L’Algérie a besoin d’une nouvelle catégorie d’entrepreneurs d’élite pour bâtir une économie nationale forte, à travers des projets de qualité, alternatifs à l’économie de rente », a souligné le ministre dans une déclaration à la presse, lors de sa visite dans la wilaya.
Il a souligné, à ce titre, l’impératif de s’orienter vers l’économie numérique, devenue la locomotive qui dirige les économies, à travers le monde, faisant part de la volonté politique pour soutenir cette orientation, dont la concrétisation a été entamée à travers la création d’un Fonds national de financement des projets des start-up, entré effectivement en exploitation en décembre dernier.
Depuis décembre dernier, le ministère délégué auprès du Premier ministère chargé de l’Economie de la connaissance et des start-up a réceptionné plus d’un millier de dossiers, au moment ou il a été procédé au financement de 150 start-up, 100 projets innovants et 30 incubateurs, a indiqué, à ce propos, le directeur des start-up, Noureddine Ouadhah.
Le ministre délégué a rappelé que le Fonds national de financement des start-up est « une caisse d’investissement soumise à la règle du capital-risque », soulignant les efforts considérables consentis, par son département, pour encourager les particuliers à créer des caisses d’investissement.
Cette visite de M. Yacine El-Mahdi Oualid s’inscrit au titre d’une série de visites de terrain effectuées à travers le pays, pour rencontrer des étudiants porteurs de projets innovants. Il a rencontré, dans ce cadre, des étudiants au niveau de l’université de Tipasa et du pôle universitaire de Koléa.
Dans ses réponses aux interrogations des porteurs de projets, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des start-up a soutenu que la création d’un ministère en charge de l’Economie de la connaissance et des start-up, traduit la détermination de l’Etat et sa forte volonté d’instaurer le changement, notamment avec changement du modèle économique.
« Cette orientation représente un défi majeur, mais elle est inévitable vu que le savoir est le moteur principal de la croissance et qu’il n’existe pas d’économie du savoir sans l’économie numérique, devenue la locomotive des économies, à travers le monde », a, par ailleurs, observé le ministre.
En marge de ces deux rencontres, il a été procédé à la signature de deux conventions entre le ministère délégué auprès du Premier ministère chargé de l’Economie de la connaissance et des start-up avec respectivement l’université de Tipasa et le pôle universitaire de Koléa, dans l’objectif de l’accompagnement des jeunes porteurs de projets, l’instauration de l’esprit entrepreneurial, et l’encouragement de l’innovation et de la création.

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