Avec la crise économique que vit l’Algérie et l’amenuisement progressif des réserves de change, de nombreux experts estiment que le recours à l’endettement extérieur sera incontournable au vu des hiatus budgétaires qui existent entre les revenus du pays et ses dépenses incompressibles.
Le Premier ministre, qui participait mercredi à la célébration de la Journée nationale de l’étudiant, a évoqué la question de l’endettement, ce qui est en soi une indication, mais dans le même temps il exclut le recours de l’Algérie aux services du FMI, estimant qu’il en va « de la sauvegarde de la souveraineté du pays ».
« Le défi de la phase actuelle est la protection de la souveraineté de notre décision », réitère t-il en rappelant à ce propos que « beaucoup de pays ont perdu leur souveraineté, se sont effondrés, ce que l’Algérie ne saurait accepter ».
Parlant de l’Université dans une prise de parole à l’université Alger 3, Abdelaziz Djerad soutient que « l’université doit être le fer de lance de la reconstruction de l’Algérie », invitant les étudiants « à s’impliquer dans la politique et à défendre leurs idées ».